Découvrez notre recension de « Travailler moins ne suffit pas » de Julia Posca aux Éditions Écosociété .
Montée de l’extrême droite, retour de l’austérité, backlash sur l’écologie. Si le Parlement européen est depuis longtemps un terrain politique hostile pour les tenants d’une gauche de rupture, les choses ne semblent pas devoir s’arranger avec les élections du 9 juin prochain. Élue pour la première fois en 2019 à 29 ans, l’eurodéputée insoumise Manon Aubry, co-présidente du groupe de la Gauche Unitaire Européenne rempile pourtant pour une seconde campagne. Libre-échange, pouvoir des lobbys, Green Deal… Quel bilan tirer du mandat qui s’achève ? La crise du Covid a-t-elle ouvert de nouvelles brèches dans la doxa néolibérale ? Quelles sont les batailles à venir à Bruxelles ? Et surtout : à quoi sert la gauche radicale au Parlement européen ?
Longtemps taboue, synonyme pour certains de capitulation face au désastre, la question de l’adaptation s’impose à mesure que le dérèglement climatique fait sentir ses effets. Sur le terrain, elle est déjà au cœur de luttes écologistes emblématiques, comme celle contre les mégabassines. Pour ne pas laisser la main aux lobbys et aux technosolutionnistes, alors qu’un nouveau plan national d’adaptation (PNACC-3) doit être dévoilé cette année, des voix dessinent les contours d’une politique d’adaptation juste et démocratique.
Découvrez l'édito de notre nouveau numéro « +4°, ça va chauffer », par Olivier Cohen de Timary, directeur de la rédaction de Socialter.
Pour l'historien Joan Martínez Alier, la protection de l’environnement n’est en rien l’apanage des classes aisées et il existe une écologie populaire qui s'exprime dans des luttes longtemps invisibilisées. Dans cette chronologie, retour sur deux siècles de combats qui ont accompagné l'émergence de la justice environnementale.
Découvrez notre recension de « Le Capital Sexuel » de Dana Kaplan et Eva Ilouz aux Éditions du Seuil.
Dans l’Angleterre du XIXe siècle en pleine industrialisation, l’écrivain socialiste Edward Carpenter (1844-1929) fait le choix de se dépouiller du superflu pour mener une vie plus proche de la nature. Celui que l’on surnomme le « Henry David Thoreau britannique » voit dans la sobriété un moyen de renouer avec l’essentiel.
Producteur de myrtilles dans la Creuse et passionné de vin, Geoffrey Estienne s’est lancé dans la viticulture en 2017 en plantant des cépages dits « hybrides », résistants aux maladies de la vigne amplifiées par le dérèglement climatique. Cet été, il a fondé avec un groupe de vignerons une association de défense de ces variétés tombées dans l’oubli mais qui pourraient dessiner un autre avenir pour le métier.
Trier ses déchets, rouler à l’électrique, manger bio… telles sont les incitations destinées à « sauver la planète » du désastre écologique. Mais ce traitement individuel du problème écologique est critiquable à plusieurs égards. Tour d'horizon en 4 portraits.
Découvrez notre recension de « La crise écologique de la raison » de Val Plumwood aux Éditions Wildproject.
Découvrez notre recension de « Les détecteurs de mensonges » de Vanessa Codaccioni aux Éditions Textuel.
Indispensables à l’agriculture intensive mais néfastes pour l’environnement, les engrais azotés ont bien failli connaître une pénurie après le début de la guerre en Ukraine. L’occasion pour l’agriculture de mesurer sa dépendance à ces produits qu’elle contrôle si peu. Et de reprendre la main ?
Autrefois rares et aujourd’hui pullulants, les sangliers nuisent à de nombreuses activités humaines, ravageant des cultures et entraînant des accidents routiers et ferroviaires. La gestion de leur population se résume souvent à des battues sanglantes. Mais de nouvelles formes de cohabitation pourraient être explorées.
Porteurs d’idéaux de justice sociale, les écologistes tiennent-ils suffisamment compte des rapports de classe dans leurs luttes ? Les propos de Bruno Latour, pariant en 2022 sur l’émergence d’une « classe écologique », illustrent en tout cas l’espérance, partagée par une partie de la mouvance environnementaliste, d’un dépassement des luttes sociales et des clivages traditionnels. Une utopie qui ressemble à certains égards à un déni de réalité. Car comme le rappelle le sociologue étasunien Erik Olin Wright, traduit en français en cette rentrée : la classe compte.
Découvrez notre recension de « La malédiction de la muscade » de Amitav Ghosh aux éditions Wildproject.
Les Jeux olympiques de Paris, qui se tiendront à l’été 2024, marquent un précédent dans le déploiement de la vidéosurveillance algorithmique en France. Cet outil controversé suscite des questionnements éthiques et politiques, entre risques d'atteinte aux libertés individuelles et potentielles dérives sécuritaires. L’industrie de la sécurité célèbre, elle, une victoire majeure.
La découverte, au printemps 2023, d’immenses réserves de lithium dans le salar de Maricunga, au nord du Chili, attise les convoitises des géants miniers. Seulement, l’extraction massive de ce métal nécessaire à la « transition verte » des pays du Nord menace la survie économique et culturelle des Collas, un peuple indigène vivant de la transhumance dans la région, tout autant que l’équilibre biologique de l’écosystème local.
Faire advenir une écologie véritablement populaire impose de refonder notre modèle social, afin d’aligner la transformation écologique sur les besoins des classes populaires. Zoom sur les leviers à activer dans trois secteurs.
Découvrez notre recension de « Le nucléaire imaginé » d'Ange Pottin, aux Éditions La Découverte.
Dans sa nouvelle chronique pour Socialter, Salomé Saqué, journaliste chez Blast, revient sur les origines de la grave crise du logement qui sévit en France.