En surfant sur les aspirations des citoyens à « mieux consommer », les multinationales de l’occasion et du reconditionné dessinent les contours d’un capitalisme de la seconde main, en phase avec l’air du temps. Sa caractéristique ? Il s’intègre parfaitement à l’économie marchande, tout en prétendant la transformer durablement.
En surfant sur les aspirations des citoyens à « mieux consommer », les multinationales de l’occasion et du reconditionné dessinent les contours d’un capitalisme de la seconde main, en phase avec l’air du temps. Sa caractéristique ? Il s’intègre parfaitement à l’économie marchande, tout en prétendant la transformer durablement.
De COP en COP, la compensation carbone est promue comme un moyen privilégié d’atteindre la neutralité carbone. Introduit il y a quelques années, le mécanisme des crédits carbone, censé faire payer les entreprises polluantes et les États à hauteur des émissions qu’ils génèrent, apparaît pourtant avec le recul comme un instrument de plus de greenwashing, inefficace mais profitable pour certains intermédiaires. Plus grave : les projets de compensation carbone aboutissent dans de nombreux cas à l’expulsion des populations locales de leurs territoires.
De COP en COP, la compensation carbone est promue comme un moyen privilégié d’atteindre la neutralité carbone. Introduit il y a quelques années, le mécanisme des crédits carbone, censé faire payer les entreprises polluantes et les États à hauteur des émissions qu’ils génèrent, apparaît pourtant avec le recul comme un instrument de plus de greenwashing, inefficace mais profitable pour certains intermédiaires. Plus grave : les projets de compensation carbone aboutissent dans de nombreux cas à l’expulsion des populations locales de leurs territoires.
Depuis peu, les pratiques de réparation sont promues par les pouvoirs publics pour lutter contre l’obsolescence des objets du quotidien et l’amoncellement de déchets. Un nouvel écogeste… qui n’a rien de neuf pour les classes populaires. Entre nécessité et savoir-faire, prolos et précaires n'ont jamais arrêté de prendre soin des objets.
Depuis peu, les pratiques de réparation sont promues par les pouvoirs publics pour lutter contre l’obsolescence des objets du quotidien et l’amoncellement de déchets. Un nouvel écogeste… qui n’a rien de neuf pour les classes populaires. Entre nécessité et savoir-faire, prolos et précaires n'ont jamais arrêté de prendre soin des objets.
Aucun doute : l’obsolescence accélérée des objets de notre quotidien participe au désastre écologique. Pourtant, notre société regarde toujours la maintenance et la réparation comme des tâches subalternes et le bricolage comme un simple loisir. Contre l’insouciance consumériste, il est temps de réapprendre à faire durer les choses. Et de travailler à rendre notre monde d’artefacts réparable.
Aucun doute : l’obsolescence accélérée des objets de notre quotidien participe au désastre écologique. Pourtant, notre société regarde toujours la maintenance et la réparation comme des tâches subalternes et le bricolage comme un simple loisir. Contre l’insouciance consumériste, il est temps de réapprendre à faire durer les choses. Et de travailler à rendre notre monde d’artefacts réparable.
Découvrez l'édito de notre numéro 61 « Reprendre les choses en main », par Olivier Cohen de Timary, directeur de la rédaction de Socialter.
Découvrez l'édito de notre numéro 61 « Reprendre les choses en main », par Olivier Cohen de Timary, directeur de la rédaction de Socialter.
Les grandes infrastructures de la modernité tiennent encore debout, mais elles sont déjà mortes par l’avenir failli que leur conception comme leur maintenance impliquent. Devant ce constat au cœur de l’écologie du renoncement poussée dans l’essai collectif Héritage et fermeture. Une écologie du démantèlement (Divergences, 2021), l’économiste et anthropologue franco-bolivien Diego Landivar imagine les contours, à partir du cas réel d’un ancien site Michelin à Clermont-Ferrand, d’un droit à la préemption et à l’expropriation adapté aux enjeux actuels. Justifié par l’impératif climatique, il permettrait de faire bifurquer notre héritage industriel pour le rendre compatible avec les enjeux de l’Anthropocène.
Les grandes infrastructures de la modernité tiennent encore debout, mais elles sont déjà mortes par l’avenir failli que leur conception comme leur maintenance impliquent. Devant ce constat au cœur de l’écologie du renoncement poussée dans l’essai collectif Héritage et fermeture. Une écologie du démantèlement (Divergences, 2021), l’économiste et anthropologue franco-bolivien Diego Landivar imagine les contours, à partir du cas réel d’un ancien site Michelin à Clermont-Ferrand, d’un droit à la préemption et à l’expropriation adapté aux enjeux actuels. Justifié par l’impératif climatique, il permettrait de faire bifurquer notre héritage industriel pour le rendre compatible avec les enjeux de l’Anthropocène.