1. Être lucide sur moi même
L’envie d’aider, de s’engager dans des projets d’aide humanitaire ou de développement répond le plus souvent à des motivations complexes.
Les motivations qui nous poussent à vouloir être bénévole ici ou à vouloir partir là-bas ne sont pas toujours très claires. Ne pas les décrypter conduit quelquefois à des difficultés. Au contraire, travailler sur ses motivations permet souvent de passer de l’envie d’aider à l’action, et de rencontrer des personnes qui pourront vous guider dans votre parcours.
L’envie d’aider, de s’engager dans des projets d’aide humanitaire ou de développement répond le plus souvent à des motivations complexes.
La solidarité ne se limite pas aux ONG humanitaires qui mènent des missions en Afrique. A l’international ou au coin de sa rue, individuellement ou en groupe, à titre professionnel ou bénévolement quelques heures par an, il existe un nombre illimité de façons d’être solidaire !
Dans tous les cas, s’engager en solidarité signifie être en contact avec des situations difficiles et des personnes vulnérables. Il importe donc de bien comprendre ce que cela nécessite en termes de personnalité, de savoir-être et de compétences.
Construire son projet, c’est aussi savoir ce que l’on peut faire. Identifiez vos compétences, vos talents, vos savoir-faire, vos compétences théoriques et vos traits de personnalité pour construire au mieux votre CV.
Posez-vous les questions suivantes :
Après avoir franchi avec succès les étapes « motivations » (ce dont vous avez envie) et « compétences » (ce dont vous êtes capable), vous pouvez définir un ou plusieurs projets en veillant à identifier pour chaque projet vos atouts (points forts) et vos lacunes (axes d’amélioration).
Par exemple : « Je peux visiter des personnes âgées en situation d’isolement dans mon quartier tous les mercredis après-midi ». « Je peux partir effectuer une mission de volontariat pendant une année avant de reprendre mes études ».
Si, au vu de cet exercice, vous réalisez que vos « possibilités » ne vous permettent pas aujourd’hui d’aller au bout de votre projet d’engagement dans la solidarité, prenez le temps d’identifier les manques et d’y répondre ou d’adapter votre projet. Cette réponse pourra prendre différentes formes :
• Se former (formations initiales, complémentaires, stages, alternance, etc.)
• Acquérir de l’expérience (bénévolat local, chantier d’été, volontariat, activité professionnelle dans le privé, etc.)
Une fois que vous avez ainsi analysé et réfléchi à votre projet (bilan personnel et professionnel), vous pouvez passer à l’action ! Établissez un plan d’action (contact, association, échéance) en ciblant les ONG ou associations qui vous correspondent et pour laquelle vous êtes en adéquation avec leur objectif principal.